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  • 9 rue Principale 49700 LOURESSE-ROCHEMENIER

BAR – RESTAURANT
LA DOUCEUR ANGEVINE

De l’omelette aux grillades !

Notre Histoire

La Douceur Angevine reprise

Émilie et Xavier sont des restaurateurs passionnés par leur métier. Ils ont repris depuis une semaine le restaurant La Douceur angevine, après 28 ans d’exercice de Jean-Jacques Robin.

Xavier en cuisine, Émilie en salle, ils forment un excellent duo pour offrir à la clientèle un accueil chaleureux et une cuisine créative faite maison, élaborée à partir de produits frais et de saison.
Xavier Popis a fait un apprentissage cuisine et salle.

« J’ai toujours été dans la restauration. Mes parents tenaient un restaurant à Trémont.»

Émilie est également du métier, ses parents étaient aussi restaurateurs.


« Nous avons toujours travaillé avec nos parents respectifs. Quand nous sommes revenus dans la région, nous avons travaillé avec mes beaux-pa­rents. »

Mais ils avaient un projet en commun : avoir leur propre affaire.

« On voulait quelque chose à nous, ne pas  prendre la suite de nos parents res­pectifs. »

De bouche-à-oreille, ils apprennent alors que la Douceur angevine est à vendre et c’est ainsi que l’aventure a débuté. 

xavier et émilie popis

Émilie et Xavier, deux restaurateurs passionnés par leur métier.

douceur angevine
Une cuisine authentique et moderne à la fois

Les nouveaux restaurateurs propo­sent une cuisine authentique et moderne à la fois. Ils mettent en avant les produits locaux avec une approche tout en finesse.

« Nous allons continuer la formule du jour à 14,50 euros comprenant entré­e-plat-dessert. Nous voulons ramener une carte axée sur la viande, les pro­duits tripiers… Le dimanche, nous proposerons un menu plus élaboré et une carte qui évoluera en fonction
des saisons. »

Durant la période esti­vale, les restaurateurs envisagent des soirées à thèmes. Des aménagements ont également été faits avec l’installation d’une terrasse aux beaux jours.
Émilie et Xavier gardent tout le per­sonnel.

« Nous avons une personne à temps complet et deux à temps par­tiel.»

Xavier est en cuisine avec sa secon­de, Émilie au bar et en salle, et deux employées.

« Nous envisageons de compléter l’équipe et ferons appel à des extras. »

Article du Courrier de l’Ouest du 31/10/2023

Du vin à emporter

Émilie Popis met un point d’honneur à faire travailler les viticulteurs locaux.

« Je vais faire une carte des vins avec un plus grand choix pour la clientèle et de la faire évoluer. »

Émilie veut développer le principe d’une
cave à vin.

« Louresse-Roche­menier est très touristique et il est important de faire découvrir ce que l’on a dans le coin. La cli­entèle pourra acheter du vin. Même la personne qui ne vient pas manger pourra acheter son vin »

Elle poursuit :

« Nous allons mettre un point retrait avec le Crédit Agricole. Cela fait déjà partie des services de proximité que nous voulons mettre en place. »

vin à emporter

Jean Jacques ROBIN

Enfant du pays, Jean-Jacques Robin connaît bien sa commune et, le 2 février 1996, il décide de reprendre le restaurant-bar La Douceur Angevine et en sera propriétaire durant 28 ans.

« Je n’étais pas du tout dans la cuisine. J’étais autodidacte. J’ai fait plein de métiers sauf dans le domaine de la cuisine. Mon père était le boucher de la commune et c’était lui qui faisait les rillettes pour le restaurant. »

 « Quand j’ai repris le restaurant, j’ai continué l’omelette comme mon prédécesseur mais j’ai aussi ajouté ma patte au menu avec du poisson et l’entrecôte. J’ai même cuisiné des repas pour les associations qui ne venaient que pour l’omelette. J’ai toujours des clients qui me la demandent d’ailleurs. « 

Cependant, les débuts ont été lents. Lorsqu’il démarre l’activité, il sert entre quatre et cinq couverts par jour. « C’étaient surtout des menus ouvriers. Mais peu à peu, mon restaurant est monté crescendo. Aujourd’hui, il affiche complet. J’emploie trois salariés et je prends aussi des extras. »

« À une époque, le restaurant était ouvert sept jours sur sept. C’est une page qui se tourne, c’est une expérience qui m’a plu. Il y avait même des soirées à thèmes avec des animateurs.  Au fil des années, des amitiés sont nées avec la clientèle.  Je travaille beaucoup avec le monde agricole, les ouvriers, les commerciaux. J’ai aussi beaucoup de retraités ; cela représente la moitié de ma clientèle, détaille le restaurateur qui reconnaît tout de suite la voix de son interlocuteur au téléphone. Je vais maintenant profiter des choses », sourit-il.

Le 23 octobre 2023, son repreneur Xavier Popis « reprendra le flambeau. »

Article Ouest France du 13/10/2023

jean jacques robin

 « C’était moi qui cuisinais dans mon ménage. « 

Les débuts du restaurant

En août 1963, Gérard et Colette Laurendeau ouvrent leur restaurant, qui connaît rapidement un grand succès. Colette gère la cuisine tandis que Gérard s’occupe des clients avec enthousiasme. Le restaurant, ouvert tous les jours sans exception, attire une clientèle locale et de passage. Grâce à la qualité de leurs plats, notamment leurs fameuses omelettes, et à l’ambiance chaleureuse, l’établissement se développe et emploie jusqu’à 10 personnes.

Gérard, méticuleux, tient un cahier où il note les événements marquants et les performances du restaurant : en 1976, un record de 20 217 omelettes servies est atteint. L’établissement devient un lieu incontournable, attirant des célébrités et rassemblant une foule impressionnante chaque week-end.

Cependant, en 1977, le restaurant ferme ses portes en raison de la fatigue de Colette. Le couple se reconvertit avec succès dans le commerce de la laine et de la fabrication de tapis, ce qui leur vaut un voyage en Italie et une bénédiction papale. Une belle aventure marquée par la passion et la réussite.

Le café devint restaurant

En août 1963, l’histoire du restaurant La Douceur Angevine commence par un hasard : deux Anglais affamés demandent à Colette de leur préparer un repas. Bien que le café ne serve alors que des boissons, elle accepte et leur concocte un menu improvisé à base de produits du jardin. Ravis, les clients font connaître l’adresse en France et jusqu’en Angleterre.

Face à cet engouement, Gérard installe des pancartes annonçant les repas, et le café devient un restaurant célèbre pour ses omelettes. Gérard, passionné par son métier, se réjouit d’avoir marqué la commune de Louresse et remercie ces premiers clients étrangers d’avoir insisté.

Si la fête de l’omelette n’est pas son initiative, il est fier qu’elle perpétue l’esprit de son établissement. Ému par ces souvenirs, il confie regretter de ne pas avoir tenu un livre d’or pour en garder une trace. Son histoire sera bientôt publiée dans le Bulletin municipal en reconnaissance de son succès.

omelette louresse

La fameuse omelette de Louresse

Nombre d’omelettes servies dans l’année

En 1966 : 7 839
En 1970 : 14 310
En 1975 : 19 565
En 1976 : 20 217 – le record absolu

C’est le record absolu du nombre d’omelettes proposées par le restaurant « La Douceur Angevine ».

gérard laurendeau

Gérard Laurendeau
1er propriétaire de La Douceur Angevine

gérard laurendeau

Le carnet de Gérard Laurendeau

café restaurant

Le Bar devenu restaurant

Gérard LAURENDEAU

M. Gérard LAURENDEAU a eu 95 ans au mois de janvier 2022 et il se porte à merveille ! Voyez plutôt, jamais malade, toujours vif, drôle et bavard. Il est né à Louresse dans l’appartement habité à l’époque par ses parents, juste au-dessus du restaurant, enfin plus précisément du « café » qui était tenu par sa maman.

Le café proposait aussi du tabac et faisait régie de boissons, servait de l’essence et parfois des repas, mais uniquement sur demande. Le papa de M. LAURENDEAU travaillait dans l’agriculture, notamment dans les vignes situées vers le lieu dit« Corbeau ».

Gérard LAURENDEAU reprend le café à la suite du décès de son père, en 1962 avec sa femme Colette. Ils ne proposent à ce moment-là que des cafés et quelques apéritifs. Colette et Gérard sont appréciés par tout le village pour leur gentillesse et leur accueil et leur café devient ainsi un lieu tout à fait convivial.

gérard et colette